Ouvrage hydraulique

Etude de stabilité des talus :

Les problèmes de stabilité des talus sont systématiquement posés en conditions de déformation plane qui cause le glissement (rupture par déplacement en bloc d'une partie du massif), on distingue trois grandes catégories de glissements :

• Cercle de pente (ou de flanc de talus)

• Cercle de pied de talus

• Cercle profond (de rupture profond).

Figure 01 Différent type de rupture circulaire

La stabilité d'un talus dépond de la relation entre :

• Les moments moteurs dont le terme principal est le poids du massif.

• Les moments résistants dus essentiellement à la résistance au cisaillement le long de ligne de rupture.

Les risques d'instabilité seront donc dus :

• Soit à une augmentation des moments moteurs (surcharge au sommet d'un talus, modification de la géométrie de talus, action hydrodynamique dus à l'écoulement d'eau)

• Soit à une diminution des moments résistant (suppression de masse en pied de talus, diminution des caractéristiques mécaniques du massif du fait d'infiltration d'eau important).

La stabilité des talus concerne aussi bien des pentes naturelles que les talus artificiels tel que les barrages, les remblais ....... Etc.

L'étude de la stabilité des talus consiste à évaluer le rapport des forces résistantes aux forces motrices. Cette étude nécessite la connaissance des conditions géologique, hydrologique et topographique du terrain ainsi que les propriétés physique et mécanique du sol.

Les méthodes de calculs, dites de rupture, sont basées sur des constatations expérimentales. Quand un glissement se produit, il y a une masse de terre qui se détache du reste du massif suivant une surface de rupture, donc le problème est comment assurer la stabilité de la partie « a » par rapport à la partie « b »

Figure 02. : Stabilité d'un talus Généralement

On admet hypothèses suivantes :

• On considère que le problème est bidimensionnel.

• On suppose que le massif se comporte comme un matériau rigide.

• La rupture se produit simultanément dans tous les points de la ligne de glissement.

• La mise en état de plasticité ne concerne que la ligne de glissement le reste du massif est en équilibre limite

L'expérience a montré que s'il n'y pas d'erreur grossier sue les hypothèses de calcule et les propriétés du sol :

• Les talus seront toujours stables si le coefficient de sécurité : Fs > Fadm

• Le glissement était pratiquement inévitable si : Fs < Fadm

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