L’industrialisation et la complexité des machines font que la place de                la maintenance dans une entreprise de production devient de plus en plus importante. Dans ces entreprises, l’établissement d’une politique de maintenance est de plus en plus exigé. Elle s’articule autour de la formation, de la recherche et de la mise en place de nouvelles techniques de maintenance.
A la fin des années soixante-dix, l’entretien – on ne parlait pas encore de maintenance était le parent pauvre de l’entreprise. Les dirigeants le considéraient comme un poste de dépenses et ne pensaient qu’à réduire ses coûts. Les choses ont changé et évolué telles que l’automatisation, la complexité des équipements, etc…
Cet état de fait a conduit à des coûts d’entretien qui ne cessent d’augmenter générant ainsi des coûts de production de plus en plus élevés. Les coûts directs, la main d’oeuvre par exemple ainsi que la pièce de rechange, sont devenus secondaires par rapport aux coûts indirects tels que l’arrêt de la production, la conséquence de la panne, d’où la nécessité d’agir avant la défaillance.
Et c’est dans ces conditions que la maintenance ou la fonction maintenance est apparu, elle est devenue stratégique dans une unité de production. Pour le gestionnaire, la disponibilité des équipements est devenue essentielle.

               Et c’est à partir de là, que la maintenance s’est dotée de méthodes de gestion, d’organisation, de stratégies et d’aide au diagnostic des pannes.                        la maintenance intègre la notion de défaillance, ce qui n’est pas le cas de l’entretien.        La gestion de la maintenance requiert aujourd’hui une formation et une spécialisation professionnelle : école d’ingénieurs, formation professionnelle, etc…

               La maintenance ne revient pas uniquement à réparer et à dépanner dans les plus brefs délais et au moindre coût un bien, La maintenance commence dès la conception de l’équipement, trois notions de base importantes en découlent :

  •  Apte à être entretenu : Notion de Maintenabilité.
  • Présenter un risque de défaillance le moins élevé possible : Notion de Fiabilité.
  • Assurer la production avec (qualité, sécurité et environnement) : Notion de Disponibilité.

    En résumé, il faut donc oublier le temps de l’ancien service d’entretien dirigé par un chef d’atelier qui en plus de la production, dirigeait et planifiait les dépannages et les réparations après l’arrêt de l’outil de production. La maintenance est aujourd’hui un fournisseur, un prestataire de service. En d’autres termes, la maintenance vend un produit : la disponibilité de l’outil de production en toute sécurité, avec une bonne qualité de production et en tenant compte des problèmes environnementaux (pollution, …). C’est pour toutes ces raisons que la maintenance doit être pensée, organisée et structurée. Cela dépendra comme nous le verrons par la suite, du type d’activité et des besoins de l’entreprise.                                                                                                                                                                                                                                              Définiridentifier, maîtriser son coût, piloter ses indicateurs : il faudra faire les choses dans l'ordre pour espérer ensuite optimiser son coût global de maintenance.