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Cours destiné au première année Master Energétique

Cours destiné au premiere année master energetique

Ce cours "Méthodes numériques approfondies" est destiné aux étudiants de la première année MASTER énergétique, et énergies renouvelables en mécanique.

La thermodynamique actuelle est simultanément une branche de science et d’ingénierie. Le scientifique est généralement intéressé par la compréhension fondamentale des aspects chimiques et physiques des quantités fixes de la matière, et utilise les principes de la thermodynamique pour trouver les différentes relations entre les propriétés de la matière (pression, énergie interne, chaleur spécifique, etc.). L’ingénieur est plutôt intéressé par l’étude des systèmes et leurs interactions avec leurs environnements immédiats. Pour rendre compte de tout cela, la thermodynamique a donc naturellement était étendue à l’étude des systèmes à travers lesquels la matière se déplace, ce qui inclutbien sur les systèmes de conversion des énergies renouvelables. Le programme est composé de 9 chapitres, où seront traités en plus du premier et second principe de la thermodynamique, les cycles à vapeur et gaz, l’optimisation des systèmes énergétique par l’analyse exergétique ainsi que la nouvelle notion d’entransie proposée par Guo.

Durant les dernières décennies, la maintenance industrielle s’est développée à partir d’un problème mineur pour devenir une préoccupation stratégique. Pendant cette période, le rôle de la maintenance au sein d’une organisation a été radicalement transformé. La maintenance, qui n’était rien de plus qu’une partie inévitable de la production, devient d’aujourd’hui un élément stratégique commercial. En réalité, elle est considérée comme un outil primordial pour assurer la concurrence économique entre des entreprises. Une telle stratégie peut être basée sur la flexibilité, la productivité, la qualité et la diminution des coûts. Une étude menée indique que les États-Unis dépensent plus de 300 milliards de dollars pour la maintenance et les évolutions de l’outil de production industrielle. Environ 80% de ces dépenses servent à corriger des défaillances chroniques de machines. L’élimination de ces défaillances peut réduire le coût de maintenance de 40 à 60%.

La maintenance est l'une des fonctions de l'entreprise, mais elle n'est pas une fin en soi. À ce titre, elle est peu lisible et parfois méconnue des décideurs qui sous estiment son impact. Et pourtant, elle devient une composante de plus en plus sensible de la performance de l'entreprise. Il est donc important de la faire mieux connaître les documents d'exploitation et de maintenance. Concevoir, produire et commercialiser sont des fonctions « naturelles » facilement identifiables et rarement négligées, à juste titre. Par contre, la maintenance n'est qu'un soutien à la production, son principal client. C'est donc une fonction « masquée », agissant comme prestataire de service interne et, de plus, fortement évolutive. Bien organisée, elle est un facteur important de qualité, de sécurité, de respect des délais et de productivité, donc de compétitivité d'une entreprise évoluée : c'est incontestable après expérience, mais ce n'est pas évident de prime abord. C'est souvent « par défaut » que preuve est faite : le coût des conséquences d'une panne majeure, sa médiatisation parfois, joue un rôle moteur dans la prise de conscience qu'on ne peut pas faire l'économie d'une maintenance efficace. Positionner la maintenance au sein de l'appareil de production est un exercice difficile, comme il est toujours difficile de faire simple dans un environnement complexe. C'est l'objectif de cet ouvrage, dans lequel nous découvrirons au fil des chapitres l'enjeu que représente le maintien efficace des équipements, aussi bien pour la qualité que pour la productivité. Après avoir abordé les méthodes qui permettent le maintien des équipements, nous exposerons les organisations les plus évoluées qui cherchent à optimiser leur usage.